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Tronches de trail

Rencontre avec nos 3 égéries de la Saintélyon 2017 : Patrick, Charlotte et Julien.

Ni modèles, ni champions, ils sont avant tout des coureurs anonymes comme la très grande majorité d’entre nous et ont en commun de résider dans la région Auvergne Rhône-Alpes et d’être des fidèles participants de la SaintéLyon.

Ils ont accepté de prendre la pause devant notre photographe. Nous les en remercions.
Nous leur consacrerons sur cette page, à tour de rôle, un petit portrait, « parce qu’ils le valent bien ».

PATRICK

Pour lui, tout a commencé à la SaintéLyon.

Patrick, 55 ans, est kiné au Puy-en-Velay. Il est également président de l’association Grand Trail du Saint Jacques, organisateur de l’événement éponyme.

Adolescent, Patrick débute en course à pied sur de petites distances. Ce n’est qu’en 1979 qu’il décide de participer à la Saintélyon, à 17 ans et demi. Il bouclera les 65km qui séparent les deux villes en un peu plus de 8h, des chaussettes de foot aux pieds, un short et un kway pour se protéger du froid alors qu’il neige sur les hauteurs. Un souvenir inoubliable, comme il aime se le rappeler, mais très dur. Depuis ce baptême sur longue distance, il est devenu un ultra traileur expérimenté (3 x Diagonale des fous, Echappée Belle, UTMB…) avec un beau palmarès à son actif. Il continue de participer régulièrement à la Saintélyon et s’alignera cette année sur le 72km solo.

Selon lui, la SaintéLyon est un événement « grandiose » dont il loue la qualité de l’organisation. C’est une course qu’il a vu grandir (300 participants en 1979 contre 17 000 en 2016) et évoluer pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui.

Après de nombreuses années d’expérience sur la Saintélyon, les conseils de Patrick sont précieux et il recommande bien-sûr un entraînement solide en amont, mais surtout de bien s’hydrater le jour J même si c’est une course nocturne où il peut faire très froid.
Niveau entrainement, il rentre dans la préparation 3 mois avant la course avec en moyenne 3 sorties par semaine dont une sortie longue le week-end.

Bonne prépa et rendez-vous le 2 décembre au départ !

 

CHARLOTTE

Notre égérie féminine, Charlotte, a 24 ans et est conseillère de vente chez Lepape Store à Lyon.

Charlotte débute la course à pied au collège et participe à de nombreux cross avant de faire un break au lycée. Elle recommencera à courir à 19 ans pour ne plus s’arrêter. Coureuse aguerrie, elle a participé à la Saintésprint en 2015, à la Saintexpress en 2016 et compte participer à la Saintélyon solo en 2018.

Pourquoi cette fidélité à la SaintéLyon ? Car cette course a tout pour lui plaire, nous dit-elle : la nuit le froid, l’ambiance et en plus sur une longue distance. « Le rêve » comme elle dit. De plus, Charlotte considère qu’il s’agit d’une épreuve unique car l’organisme n’est pas habitué à courir dans de telles conditions.

Pour se préparer, comme Patrick, Charlotte débute sa prépa 3 mois avant la course, avec 2 à 3 séances spécifiques et une sortie longue à vélo car elle ne peut se résoudre à courir longtemps toute seule.

Elle avait prévu de courir le 72km en solo dès cette année mais dans l’attente d’un heureux événement, elle sera sur le bord des chemins pour encourager les copains, avant de prendre le départ de la Saintélyon solo… en 2018, pour la 65eme édition !

JULIEN

Julien, 35 ans, est notre troisième « ambassadeur » SaintéLyon 2017. Quand il ne fait pas de sport, Julien est inspecteur conseil dans une compagnie d’assurance.

Il débute vraiment la course à pied en 2009, à la suite de la naissance de sa fille, après avoir « couvé » pendant quelques mois. Son premier besoin après ce moment d’exception fut de prendre une paire de baskets et d’aller courir.
Julien a toujours été sportif, il a pratiqué pendant de nombreuses années le VTT et le BMX. Il ne partait donc pas de zéro.

En 2010, son responsable régional lui propose de faire équipe avec lui sur le relais 2 de la Saintélyon. Julien se lance. Ne sachant pas trop dans quoi il s’engageait, il ne suivra pas une préparation particulière mais décidera plutôt de consolider ses acquis en course (sorties longues de 20km) et notamment en côte.
La course fut un moment magique et reste un très bon souvenir pour Julien avec toutes ces loupiotes sur les sentiers enneigés.

Même s’il privilégie désormais le vélo de route, moins traumatisant que la course à pied, Il envisage sérieusement de se lancer sur la SaintéLyon solo lors d’une prochaine édition. En 2018, chiche ?